Remerciements

Merci à Monsieur Gérard Triboulot pour la documentation fournie.

         Merci à Monsieur et Madame Marc Christoph pour leur documentation.

         Merci à tous ces verriers qui malgré la pénibilité de leurs conditions de travail ont su façonné ces objets intemporels.

         Pour leur rendre hommage nous conclurons en citant Gérard Triboulot.

« En 1960 à la verrerie de Portieux, les verriers ont si froid en hiver qu’ils sont obligés d’arrêter le travail quelques minutes pour aller se réchauffer contre le four. On comprend mieux lorsque l’on sait qu’à la prise du poste, à 5 heures du matin, parfois, l’eau dans les cuvettes est gelée, cela à 2 ou 3 mètres du four… chauffé à 1100° !

A l’inverse en été il fait si chaud à la halle qu’il n’est pas rare que la température atteigne 60° et même plus . Pour que les verriers ne se déshydratent pas, les chefs de four distribuent des pastilles de sel à ceux qui en veulent… ».

                                 Deux créations de la verrerie de Portieux                                            
De gauche à droite le flambeau « Sirène » et la lampe sur flambeau « Cupidon ». Déjà présentes dans le catalogue de 1894.

Durée quotidienne du travail au temps de nos opalines de foire :

A la fin du 19è siècle : de 13 à 14 heures pour les adultes et de 11à 12 heures pour les enfants.

De 1900 à 1919 : 11 heures puis 10 heures avec en juillet 1906 le repos dominical obligatoire.

De 1919 aux début des années 30 : 8 heures, six jours par semaine.